La marque employeur est devenue un élément indispensable et différenciant dans le monde du recrutement aujourd’hui. Mais quelle est la définition de la marque employeur ? Et quels sont son rôle et sa place dans le recrutement ?

La concurrence s’intensifie pour attirer et retenir les meilleurs talents. Développer une marque employeur solide est désormais une évidence. Dans cet article, nous définirons le concept de la marque employeur, puis nous examinerons ses implications sur la politique RH. Notamment en ce qui concerne le recrutement, l’engagement des employés et le renforcement de la culture d’entreprise.

Qu’est-ce que la marque employeur ?

Votre entreprise dispose probablement déjà d’une marque d’entreprise bien développée pour promouvoir ses produits et services auprès des clients. Elle a besoin d’une marque employeur tout aussi développée pour se faire connaître auprès de ses employés actuels et futurs.

La marque employeur peut être définie comme l’image et la perception d’une entreprise en tant qu’employeur, tant auprès des employés actuels que des futurs candidats. Elle englobe les valeurs, la culture, les avantages et les opportunités offertes par l’entreprise. Une marque employeur forte repose sur plusieurs éléments clés : définition 👇

La culture

La culture d’une entreprise – le ciment de l’organisation – comprend ses valeurs, sa vision, son énoncé de mission, son langage de travail, ses systèmes, ses croyances et ses habitudes. Le modèle de comportements collectifs et d’hypothèses qui est enseigné aux nouveaux employés comme une manière de percevoir, de penser et de ressentir l’entreprise fait également partie de la culture. La culture d’entreprise influe sur la manière dont les personnes et les groupes interagissent les uns avec les autres, avec les clients et avec les parties prenantes.

L’opinion des salariés

L’opinion des employés sur votre entreprise dépasse largement ses portes, surtout lorsqu’ils partagent leurs points de vue et leurs photos de travail sur des forums publics tels que Glassdoor, Facebook et
Twitter. L’opinion de vos employés est importante car elle peut vous aider à attirer les candidats que vous essayez d’atteindre et à apporter des améliorations au sein de votre organisation.

L’opinion des candidats

La première impression est primordiale. En fait, votre marque employeur commence à prendre forme lors d’un premier entretien d’embauche. Si l’expérience d’un candidat est négative ou si votre processus d’intégration présente des lacunes, votre réputation peut en souffrir. Si votre équipe des ressources humaines apparaît comme désorganisée, arrogante ou peu réactive, les personnes interrogées se feront une idée négative de votre entreprise. Elles peuvent partager ces opinions négatives, ce qui peut décourager d’autres candidats de vouloir travailler pour vous.

Marque de l’entreprise

La marque employeur d’une entreprise s’aligne directement sur sa stratégie d’entreprise. Les consommateurs veulent savoir qu’ils achètent des biens et des services à des entreprises qui traitent bien leurs employés. Récemment, plusieurs entreprises ont terni leur réputation en ne payant pas leurs employés à leur juste valeur ou en leur refusant la couverture des soins de santé.

Quels sont les bons indicateurs à prendre en compte ?

Choisir les bons indicateurs pour évaluer la réussite de sa stratégie marque employeur est essentiel pour mesurer l’efficacité de vos efforts et apporter des ajustements si nécessaire. Et si précédemment ils étaient simples, tous les nouveaux outils et pratiques offrent de nombreuses possibilités nouvelles qu’il faut pouvoir mesurer :

Matrice des indicateurs d'une marque employeur performante

Quelques chiffres

  • 75% des professionnels RH considèrent que la marque employeur a un impact significatif sur le recrutement (LinkedIn)
  • Les entreprises avec une marque employeur forte ont 3,5 fois plus de chances d’attirer les meilleurs talents (Deloitte)
  • Les entreprises avec une marque employeur positive bénéficient d’une augmentation de 2,5 fois du taux de candidatures spontanées (Harvard Business Review)